《疯草》是一部由阿伦·雷乃执导,安德烈·杜索里埃 / 萨宾·阿泽玛 / 埃马纽埃尔·德沃主演的一部剧情 / 爱情类型的电影,特精心从网络上整理的一些观众的观后感,希望对大家能有帮助。
《疯草》观后感(一):疯长
一直认为电影是个很伟大的艺术形式,导演把自己的观念与思想通过荧幕传达给全世界的人们,会有影评会有反应,从而达成一种交流;电影也是无比神奇的形式,透过镜头里面有无限的可能。对于电影我是外行,可能很多东西也不懂,但是我喜欢这部电影里画面的色调、镜头、音乐、我甚至喜欢玛格丽塔红色的爆炸头与故事非理性的发展。雷乃说这是关于欲望的欲望,评论里说这是关于法国老年人生活现状的体现,可是我看到更多的却是一种孤独,内心的孤独。
开场那无数的脚,茫茫人群;一个女人,旁白、买鞋、被偷、退鞋···始终不见真面目;一个男人,自言自语、犹豫不决、查找电话、住址、送去警局、言语紊乱···始终没能直接说出的是看了女人飞行驾照后内心翻涌的感情。那一双双的脚,我可不可以理解为茫茫人海;玛格丽塔迟迟不肯露出脸,我可不可以理解为知己是难遇与神秘。百般纠缠与最终看似的圆满我可不可以理解为寻找知己是要付出很多代价。有句话说,我们孤独而来又孤独而去,孤独本已是理所应当的事。我反而觉得就因为我们活在孤独之中才会更加渴求一个懂自己的人。
说这部影片是乔治精神出轨,说是爱情片,我真心觉得这是个寻找知己的故事。就是那张飞行驾照触动了乔治内心很重要的一点,所以才达到一种情感上的爆发。我也觉得玛格丽塔可以是任何人,也可以是同性。生活再无忧、妻子再漂亮那也只是别人眼里的好,活在这个庸俗的世界里,每个人都渴求灵魂与精神上的交流。如果碰到这么一个人,本能的就想要把自己的一切告诉他,为了能跟他讲话会语无伦次、不知所措,或者说对于一个陌生人更容易讲出自己的一切。知己甚是难找,我已经本能的把电影故事理解为一个,相遇偶然、相识艰难、在一起更难的故事。知己本已难找,转化成灵魂伴侣更是难上加难····
都说乔治是个怪老头,看着他在车里为打电话而预演,看着他犹豫不决,拿着地图寻找玛格丽塔的家,冲着电话里的玛格丽塔发火,拿刀割裂玛格丽塔的汽车轮胎,看他那一系列非理性的举动,我替他担心却又有着共鸣,这才是真感情的流露不对吗?真正的感情才是难以控制又看似疯狂的。
《疯草》观后感(二):荒谬,太荒谬!……又有何不可?
百无聊赖的寒假一部部刷片。
看到这部电影的标签只有一个名字,是很喜爱的一个译者的名字。
影片开始,大段大段旁白,听得我真是欢喜。
买一双鞋,千挑万挑,倒也不用担心店员脸色。Marc Jacob神马的,就是让人放心。
钱包被抢,我能做什么呢?尖叫?求救?类比溺水者的际遇,最终能不能得救,会不会被淹死,钱包能不能拿回来……难道是我能决定的么?我只能沉默。承受这无处发泄的沉默。
莫名其妙的倒霉事降临的时候,大喊大叫实在俗气,顿时降低到港台八点档。沉默,才是法式优雅。
报案?泡个澡,明天再报案吧。对,明天我就去报案,还有银行卡什么的,泡完澡再说吧。
然后我就不讨厌这个爆炸头又一脸沧桑沟壑的女主角了。
一切都很好笑。
她不爱他。他不过是帮他拣回钱包的热心公民。
在新闻节目里这种事情明明就该到此结束了,失主打完致谢电话就该结束了。
可这是部法国电影。
那个老男人有情欲的企图。
那faire la cour的殷勤还真是古典又浪漫。On s'écrit.是写信啊。
她出于礼节的回复。
他不在乎她出于什么,他只在乎也只选择看见她回复了。
一个巴掌拍不响啊俗话说得好。
于是就愈发殷勤愈发疯狂,他不管不顾,把自己的梦想自己的生活自己的悲伤都要与她分享。
分享悲伤能使人亲密,前提是,你情我愿,而这种强迫性的倾听,有个朋友说过这种行为叫做听觉强奸。
纸笔传情不够啊,想要见面啊。
见面不能啊,那也要让你记住我,要让你付出代价。于是那神经病一样的划坏车轮的桥段。精神的狂颠外化到了物质世界,呵呵。
这才叫她惊觉,不理不睬没有用;这才叫她警觉,必须找警察了。
我无法理解警察找到他以后,他大吼大叫以后,究竟是怎么平息了狂怒。究竟是怎么决定了停下这一切。
荒谬的是,他做到了,停得干干净净丝毫不拖泥带水。
荒谬的是,这次换她,放不下心。
这种日剧式的牵绊,竟就此展开了。
她不是不爱他的么?
他不就是拣了个钱包吗?
这牵绊究竟是怎样缔结起来的呢?
我想了想,答案是欲望。
-Vous m'aimez alors?
-Non. Je m'inquiète de vous.
-On peut s'inquiéter sans s'aimer.
-Oui,pourquoi pas?
永远冠冕堂皇,大胆一点用“爱”,胆小一点就用“关心”,谁都不说,是欲望。
荒谬的是,这一切,那个金发的美丽妻子都知道。不是忍气吞声,没有歇斯底里,免去斗智斗勇。听不见心碎,看不见嫉妒。那个对老男人儿言美丽得有点荒谬的妻子对这一切的应对,更是荒谬。
更荒谬的是,妻子和莫名其妙姑被追求的这个姑且称为情人吧的女子坐在沙发上喝茶聊天等老男人回家的时候,老男人在房子外的车子里发现了情人的女性朋友,第一次见面的两人开始爱抚亲吻缱绻。事后她随他一同进屋要了一杯水喝。屋里等待的两个女人看见他们的时候,并无大惊小怪。妻子好像有些许不快,mais c'est tout!
最后她带他们上了她开的飞机。
荒谬的是,她让他开飞机,这简直就像打游戏的时候一个玩得久的人对旁边巴望着的人说,你来打一会儿吧般的轻松。
飞机在天空中划出各种奇怪的轨迹最后摇摇欲坠消失在田野。
所有的事情,其实想来,也就跟一开始她去巴黎买鞋子突然被抢了钱包一样荒谬。这世界上每天都有荒谬的事情发生。
不要试图用道德和逻辑来理解这个世界。
面对这一切荒谬的事情的发生,一脸平静的泰然处之,才会让爱捉弄人的命运觉得无趣吧。就好像开了上帝视角观影的我,当人物的反应总是奇怪的出乎我的意料,但其实又没什么“不可能”“不可以”的时候,上帝视角的观众心中只能感叹很多遍:
Ridicule!Ridicule!C'est vraiment ridicule!
Mais……pourquoi pas?
《疯草》观后感(三):我来说说为何取名 疯草
疯草,一旦给予阳光雨露及肥沃的养分便会疯狂地生长,不可遏制。
海报上,男人的头变成了一簇杂草,象征着脑袋中疯长的念头,没有规律可循,肆意蔓延。而他旁边的正是影片中的红发女人,她就像朵小花,耀眼而丰满,象征着她个性的思想与充实的人生。他们并排站在一起,红绿的鲜明对比,导演试图在暗示我们,就算是老去的生命,也可以重新长草,也可以一直开鲜艳的花,哪管有那么一点儿寂寞,那么一点肆意的欲望。
影片中,老男人偶然捡到了老女人的红色钱包,里面有她的ID卡与飞机驾照。这里有个细节,ID卡上的照片古板而抑郁,而飞机驾照上的照片却张扬而鲜活。象征着老女人平时生活为生计而奔波的死气与苦闷,而飞行却可以带给她的激情与希望。老男人反复对比着这两张照片,仿佛看到镜中的自己,在她身上,他忽然意识到了自己一直以来的那个梦想——飞行。他犹豫着,是找到她的电话给她打电话,还是把钱包交到警局。他甚至还反复预演了与她打电话的场景,他有点控制不住自己了,肯定着的同时又否定着自己的决定。脑中纷飞的思绪有如杂草开始生长。尽管他还是控制住了,把钱包交给了警察,但他依然在疯狂地想她,想象她是怎样的人,过什么样的生活。
故事在老女人给男人打第一个电话时得以了延续。老男人开始疯狂地给她写信。我们暂且叫它倾诉衷肠,通过信的内容我们可以看出,虽然平日老男人行为有一些怪异,但对于自己钟情的事物他是那样的投入与庄重,他认真了。那么,你认真你就输了。老男人受挫了,因为老女人觉得他无理取闹,于是老男人歇斯底里地搞破坏把老女人的轮胎割爆了,就为了引起老女人的注意。这让我想起了小时候,小男生为了引起喜欢女生的注意,总是揪她辫子,往她的书包里放虫子。。。于是老男人殊途同归了。老女人开始意识到局势的严重性,找到了警局。警察又找到了他的家。表面上,老男人没事儿一般,看起来像个“正常人”,与警察开着不痛不痒的玩笑,警察的眼神与言语交错紧逼,使得他终于爆发了,他不想像他的邻居那样,50岁领救济金,结过婚,生两个孩子,然后自杀。
“他的老婆再嫁,正在装修房子,知道这意味着什么吗?”他咆哮。
“这意味着。。”
他感觉到了自己的失态,于是欲言又止。警察给了他最后的警告,脑袋中的疯草依然肆虐,却被他很好地掩饰了。他答应不再打扰老女人。
被关起来的疯草扎得他很疼,很疼。
他再也没联系过她。而老女人是怎么想起来他可能会出事,打电话给他的,我们不得而知。就像老男人后来在电影院门外理直气壮地质问她:
“你爱上我了?”他期望肯定的答复。却被老女人支吾着否认了。他落寞地自语:
“对啊,不爱一个人也可以担心他。”到后来再一次质问她:
“但可以爱一个人而不担心他吗?”女人勉强地应付说:
“当然。”
于是他们第一次并肩走在夜色下的小巷,第一次坐下来喝咖啡,第一次面对面温暖地交谈。还是有关飞行的。不过,已经足够了。不过最后老男人还是不开心地甩钱走掉。
老女人爱上老男人了。脑海中不断出现他的身影。还学会了旷班且不以为然。
老女人造访他家,他却再也不想见到她。因为,他本来将飞行的美好愿望一直寄托在老女人身上,而老女人却没有给他任何有关理想的回应。老男人感到有种被抛弃的感觉,理想正唱着绝望之曲。
最后,老女人义无反顾地回到了她的老飞机里,安稳地睡去了,接下来,她决定带着老男人飞一次,真正的飞行。
飞行前,他们在镜头前深情地接吻。飞行中,他们躲在镜头后疯狂地做爱。
直到最后一起飞向了坟墓。。。。。
纵观影片,我们眼睁睁地看着一个成熟苍白略带怪异的老男人,搁置年轻貌美的花瓶老婆不顾,纠缠上有飞行证的红毛老女人,并与不太熟悉的老女人的同事随便做爱,再到后来飞机上与老女人飘飘欲仙地踏上了不归路。所有的一切都是一种疯草行为。
为了理想,为了美色。
一个生活富足的老男人还想拥有什么呢,无非是填补曾经理想未达的遗憾以及情欲的一点点放纵。
老男人与老女人也许无关爱与不爱,只要是能够一起聊聊有关飞行的一些,就会变得无比温暖起来。对理想而执拗着的人,早晚不会放过那些身上有他曾经理想的影子的人,这场固执的追逐也必将迎来一个合体的大结局。男人的占有欲,从来都是这么给力。
但我依然说服自己,最后的那一吻,女人为了爱,而男人更大程度上是为了理想。
《疯草》观后感(四):Les folles herbes de l'imagination
L'imagination est quelque chose dont on ne peut mesurer ni contrôler la puissance, qui nous sort de la réalité, et en même temps peut la transformer. Elle peut unir ou séparer deux êtres, embellir ou détruire des vies.
Et elle pousse de façon d'autant plus rocambolesque lorsqu'elle s'exerce dans l'attirance amoureuse. Avec les Herbes folles, Alain Resnais décrypte subtilement les différents modes de croissance de ces folles herbes imaginatives chez ses personnages -enfin, surtout chez Georges et Marguerite, car on voit bien que les autres ont su garder plus ou moins leurs pieds sur terre (Suzanne, a par ailleurs demandé à son fantasque mari de couper les herbes folles puisque les enfants viendront déjeuner le dimanche. Josépha, qui a été un fantasme concrétisé pour Georges, a judicieusement préféré à la fin de ne pas s'envoler dans les airs). Les cerveaux de ces deux êtres trop romantiques, il faut le dire, sont des terres particulièrement fertiles pour donner naissance à des idées les plus absurdes, incongrues et romanesques, lorsque survient le désir irrépressible de connaître l'autre.
L'amour entre Georges et Marguerite dans cette histoire est donc purement imaginatif, pour ne pas dire imaginaire. Si fantasques qu'ils soient tous les deux, toutefois, Georges est un homme et Marguerite une femme, et c'est ainsi que cette différence a conduit au décalage de tempo et de timing entre eux, a empêché la concrétisation de leur amour, et qui a fait leur drame.
a curiosité à lui, Georges, a d'abord été attirée par le hasard qui s'est matérialisé sous forme de ce portefeuille qui l'a lié à elle, par le drôle de nom , les drôles de photos et ce permis d'aviation de Marguerite, qui est vraisemblablement une femme peu ordinaire. Il cherche alors à la rencontrer, à la séduire, l'idéalise et la cristallise dans sa tête, cherche à voir en elle l'idéal féminin à la fois du corps et de l'esprit qui partage en plus avec lui cette passion de l'aviation. Et c'est justement parce qu'il l'a trop idéalisée qu'il est si facilement déçu par la moindre petite résistance de la part de Marguerite, et qu'il cherche à l'abandonner aussitôt qu'elle s'est intéressée à lui. Mais oui, lui est un homme, qui d'une part vit ses rêves d'enfance comme un petit garçon, et d'autre part vit ses pulsions comme un violeur, un meurtrier. Mis à part ce Georges d'apparence, père de famille tranquille et bricoleur, il y a donc deux autres Georges imaginatifs, l'un ange, l'autre démon. On ne saura jamais s'il a réellement été un criminel démoniaque, ses monologues intimes sont inquiétants et chargés de preuves contre lui-même (lorsqu'il fantasme sur les deux femmes du parking en ayant envie de les violer et étrangler, ou lorsqu'il se dit qu'il n'a plus de droit de vote), mais vu de l'extérieur, il est plutôt normal et bien sous tous les rapports, surtout quand il est en famille. Seule sa femme Suzanne semble connaître ses eaux troubles, mais elle semble aussi tellement résignée et magnanime qu'elle a l'air de le comprendre et de le soutenir quoi qu'il advient. Le Georges angélique est celui de l'amoureux évasif et maladroit, celui qui écrit à Marguerite pour lui raconter une vie rêvée, celui qui va au cinéma voir un film sur les aviateurs, celui qui lui crève les pneus aussi afin qu'elle ne s'échappe pas... Georges allégorise en quelque sorte cette dualité qui frôle la schizophrénie chez tous les hommes, qui gèrent différemment leur pulsion sexuelle et leur passion amoureuse.
Marguerite est effectivement une femme qui sort de l'ordinaire. Et ce à cause de son pouvoir imaginatif hors du commun, justement. Le narrateur, en l'introduisant, nous la présente comme une femme qui a des pieds peu normaux, et qui donc ne peut pas prendre n'importe quelle chaussure. Alain Resnais fait évidemment allusion ici à l'expression: "trouver chaussures à ses pieds" pour ainsi faire la métaphore de l'âme soeur. Belle, riche, charmante, indépendante et intéressante comme elle est, elle ne manque pas d'attraction pour la gente masculine, mais elle est une sentimentale qui préfère se laisser séduire que de séduire. Elle aussi idéalise ses futures "chaussures", les fantasme, parce qu'elle n'en a pas vraiment besoin dans la réalité:il est évident que c'est une célibataire épanouie. Après son inquiétude d'être harcelée, la perte brutale de l'habitude d'être harcelée se transforme en curiosité et désir de connaître Georges - hélas, le début de son désir amoureux marque la fin de celui de Georges, ce goujat -. Mais en bonne célibattante sentimentale, courageuse et magnanime, elle continue à se montrer infiniment tendre et généreuse avec lui, cherche à se faire connaître par lui en l'invitant à sa séance de pilotage, cherche donc à se faire aimer par un homme qui ne l'aime déjà presque plus.
La flamme entre ces deux-là est ravivée, lorsque Georges sort des toilettes la braguette ouverte (symbole grivois de désir primaire, sans doute) en rencontrant Marguerite, rayonnante dans sa combinaison d'aviatrice. A cet instant là, pour Georges, elle est l'idéal féminin du corps et de l'esprit personnalisé, et ils s'embrassent comme dans un film hollywoodien. Mais cette première "fin" est trop belle pour être vraie et Alain Resnais aime taquiner. Dans l'avion, on voit Marguerite qui a remarqué la braguette ouverte de Georges et ces deux tourtereaux, sous le regard clément de la femme Georges, s'embarquent dans ce tourbillon vertigineux mêlant amour et désir... pour enfin se démolir dans ce crash-crush aérien. Et voilà la deuxième "fin". Mais c'est sans compter sur cette troisième fin, moins théâtrale, qui semble si absurde de premier abord mais qui est au fond d'un réalisme cocasse: cette fille qui demande à sa maman "quand je serai un chat, je pourrai manger des croquettes?". Aussi, cette troisième fin nous apprend cette seule réalité qui subsiste: la frontière entre le réel et l'imaginaire ne sera jamais claire, les idées les plus folles se perpétueront de génération à génération.
《疯草》观后感(五):老爷爷的青春悸动
我有这部d9片子很久了, 只是当时根据封面一直以为它是部动画片,而现在我想这是一首诗。
内心的思欲、迂回盘错成飞机扫掠过的片片野草。
老爷爷把自己长成了野草。
看封面上,陪着野草的是他新结识的红头发恋人,他们站立在飞机下的草坪,而最终飞机失控,镜头慢慢扫过坟墓、水纹、山石,après ,c'est fin.
电影当然只是一段人物生涯的截取,我很好奇这个神经质的老头这段生活与此其外的生活会有多大的反差。我们当然都认为他此时太过神经质了。最戏剧化的情节是他和她都将一次偶遇这么猛烈地肯定地给予确定。然而他们的行动一直是很纯净的。我也更好奇片中点点笔墨出来的人物——老爷爷的妻子,她在此时的悸动、她的不安、她的理解和包容。
上一个片子看的是《法国男人》,讲得是婚姻中绝对的占有问题,本以为法兰西这个最号忙迪克最情感自由的国度,绝对的占有会不那么绝对,但片中四个男人传达出的信息是我们可以很快相爱,我们可以自由的分手,但我们在一起时必须是完全的占有。而在《野草》中,妻子很快觉察到老爷爷的不同,哪怕他只是一个人对着捡到的红色钱包里女人的照片不安的意淫。他竟然安分坦然的向他的妻子诉说内心潜在的幻求。妻子友好地接待红头发女人的来电、来访,一次两次的告诉她她的丈夫目前在什么地方,而红头发女人与老爷爷第一次的见面完全也是妻子的善意促成的。老爷爷和红头发女人的飞行也是妻子先鼓起勇气答应的。
我是理解妻子的,爱人与情人不同,爱人陪伴的是所有,情人陪伴的是身体和情绪。而一个人与另一个人的爱情总是有时间开始和终止的,爱情不会多长久,而做一个人的爱人是一个慎重严肃的决定,当然包括理解和包容。
我在想,老爷爷用什么样的语汇在内心确定与红头发女人的关系,l’amour 爱情,pound 悸动?
而片中有一段黑幕的旁白,出现在两人一次疯狂的言不由衷的吵架后。
“N'importe ,nous nous serons amie .”(无论怎样,我们总会相爱)
后来他们就一起去飞行了。
《疯草》观后感(六):老资情调害死人呀
一个巧合的联系,《野草》中扮演乔治的法国老牌影星,安德鲁•德索里尔,正是《天使爱美丽》里的旁白者。所以,在听他絮絮叨叨自己的老男人臆想时,仿佛又见到艾米丽要做出匪夷所思的举动。这个艾米丽有点老。法国“最老的女孩”,萨宾娜•阿兹玛早已是公认的演技派女星,凯撒奖影后虽然年过半百,依然留有少女的“娇嗲”之气。故事的起因很简单,玛格丽塔丢了钱包,恰好被乔治捡去,通过警察局归还失主后,有家有室的乔治突然心生幻想,去打探这个掉钱包的女人...
用一个词来标注这部影片,我把它称作“老资情调”,藏在话语和微风之中。阿兰·雷奈之手升级了浅薄的小资,变成了对生活中偶然事件的反问。
。。。节选稿,转载请注明出处
Luc,2009年5月于戛纳。
《疯草》观后感(七):《疯草》:始于寂寞,止于欲望
《拉鲁斯电影词典》(Larousse)中称雷乃是“法国电影史上最重要,也最难界定的导演之一”,的确如此,不谈那些短片和纪录片,从《广岛之恋》到06年的《心事》(Coeurs),就几经变化,可以说,以《天命》(Providence)为分水岭,他过往影片中的文学性、先锋性逐渐呈现“复古”的倾向,有通常的戏剧式冲突和结构,线性的时间结构,甚至极力忠实原作(他大部分作品改编自文学作品,这部《疯草》也不例外)。如今,即将90高龄的大师仍然在变化中,而且显得异常年轻,如同青春期刚过就迫不及待地试图想去显露身手,不等休憩又隐藏在门后独自暗笑。
(一)婚姻的床与欲望的网
影片里那个情绪焦躁的男人开始于好奇以及对时间的恐惧,钟表的滴答声暗示着时间催人老的有声警示。他需要新鲜的刺激、生活的调剂,而儿女聚会、粉刷门廊,种种生活琐事却让他无法逃避,倍感无奈。这不是七年之痒,而是婚姻生活的一部分,不是情感的小差,而是习惯生活里的一次自然搅局。只是很快就转变成了征服的欲望,一旦如此,反倒少了叫人喜欢的执拗,可见,爱情这东西沾不得半点庸常俗气,倒不如暧昧的好。
而女人,永远希望自己是年轻的。红头发也罢、频繁买鞋也罢,开飞机的本领也罢,仍旧逃不开对关注的渴望,对自我的欣赏,于是保持着可怜的骄傲。她是寂寞的,抽烟、泡浴、飞行,一个人的世界,什么都未曾留下。所以,也渐渐变成了征服。
“不爱一个人,但可能担心他;爱一个人,但也可能不担心他”,谬论般却说得在理,要是变得相互所需,反而会要了命。在男人眼里,飞行与飞机是承载自己青春的梦;在女人眼里,飞行与飞机是自己驾驭青春的身体。而所有的终结不仅仅只是裤裆拉链问题,事实上是那些没来得及的爱和扯不掉的欲望。女人赢了,男人输了,他们都输了,一切比生活还真实。让·吉罗杜说“戏剧不是对生活的模仿。它就是生活。”真是自有一番道理。结尾小女孩问她母亲:“如果我是猫,可以吃猫快餐吗?”看来,小孩的脑袋里说不定也会滋生出欲望的杂草。
(二)刺一刺,醒一醒
雷乃在电影里挑逗着我们的幽默神经。类似于连环画的小幅画面的频繁出现,虽然在黑白默片电影时代,此种手法就已路见不鲜,但这一次的使用,一边推进故事、表现人物心理状态,一边忙不迭地制造着幽默与讽刺。
而反反复复的人物夸张表演和激烈音乐的匹配,双重奏般又增添了无限的趣味。结尾两人亲吻场景的经典戏讽,一时恍惚还以为看到了香港电影的桥段,老雷乃不动声色的游戏了一把,后现代了一把,一声叹服岂能表达敬意。
九十岁,真是一个不老的年龄,还能再干十年,直到老去。
《疯草》观后感(八):《野草》简评
文/拾荒者
安德烈的魅力至今不减,虽然年过六旬,一下子老得不成样子。白头老翁的对黄昏恋的执着堪比年轻伙子,直言不讳的一句:“你已经爱上我了吗?”让我也笑了出来。
老男人的旁白让片子很有风味,混杂了奇幻的色彩,讽刺了为老不尊,又调侃了花甲之年对“艳遇”的窘困。画面的柔和与野草镜头外的漫天遐想,增添不少唯美,又略带一些痴情的感觉。灯光效果的控制,让电影思想变得迷离,明知是什么回事,却无法表达,还是唯美与其相媲美。
言下之意,老拾不探讨情爱,也不探究意义,只享受奇遇带来的和煦阳光。
《疯草》观后感(九):疯草
星级:★★★★ “想法像草一样疯长”来概括这部电影也许是最准确的。 红发女人Marguerite Muir买完鞋子手提包被抢,一位老头Georges Palet在鞋店附近的停车场捡到一个钱包。Georges开始幻想他把钱包还给证件上的女人会发生什么,然后Georges脑子的想法像罅隙里的草一样疯长,最后长成一出悲剧。 大学时一直在电影教科书里看到阿伦雷乃的名字,对于这位法国新浪潮遗老大师的影像总有着很大的角色连续性,就好比特吕弗的安托万系列那样。【疯草】里好像看不出什么新浪潮的影子,有的只剩下对于男女情感的探讨。在几乎贯穿整部电影里大量旁白,到处充斥着一股诗意。剧情节奏,故事性已经退居其次,重要的是一种情调感觉的营造,似乎每每看到大师级导演的作品时,都是这个感觉。用一个词来形容应该是小资情调吧。 Georges年过半百,家事富裕,妻子贤惠,却和一个从未见到的陌生女人来了一场精神出轨。这种出轨不想肉体出轨富有伦理道德的批判性,却多了一些神秘和不可预见。 在Georges神经质的絮絮叨叨的旁白里,他的思想总是那样善变,前一秒和后一秒完全判若两人,让人觉得好笑。当Georges拿着写给Marguerite的信来到邮箱旁,他毫不犹豫的把信投了进去。下一秒他后悔了,他像把信拿回来,碰上了一个陌生的老妇,Georges神经病的叮嘱老妇转告Marguerite不要看这封信。当Georges开车离开,他便开始幻想Marguerite看信的情景。 想象力很恐怖,人可以让它很纯洁,也可以很肮脏。 在停车场看到两个妙龄女郎走过,Georges目光只盯着女郎的臀部,他的内心旁白已经到了A片看到常见的那种前奏。Georges内心的想法很强势,但到了现实中的落实上又变得很矛盾。他总是想将欲望外露,但欲望被人察觉的时候他又是十足的手足无措。当得知被意淫的Marguerite发觉了Georges的行为,她的欲望同样开始膨胀,意乱情迷。两个精神上无限奔放的精神出轨者到了现实生活中,就看谁向欲望投降。 对于结局,在Marguerite载着Georges和他的妻子方向蓝天,但欲望依然悬而未决。 裤子拉链没有拉上的Georges以为Marguerite在无意的偷窥。本来就一直内心希望欲望外露的家伙,当欲望被人察觉了,他又总会莫名的失控。这一次,尽管窗外美得像【走出非洲】里的蓝天,但自觉被窥见拉链没拉上的Georges做出了一个恐怖的举动,然后他们被欲望激起的一时冲动送进了天堂。 【疯草】里的爱情早就没有了【广岛之恋】【去年在马里昂巴德】时的执迷,却变成了现在的意乱情迷。和新浪潮、雷乃以往的作品或者其他当下电影大师的作品做比较,只能说【疯草】更接近雷乃对于以往的一次情感延续,没变的只剩下欲望,但欲望好像不能算是一个什么共同点。 欲望会无限膨胀,而想法一旦滋生就会像无边的野草一样疯狂滋长,然后随着欲望的膨胀一起毁灭。
《疯草》观后感(十):诗意生长的野草,久蕴不散的情愫
与其说是一部电影,不如说将意识流散文视觉化,雷乃让两种艺术形式奇妙的交融,给人奇特的观影体验。作为当年左岸派的领军人物,如今年近九旬的雷乃依旧执着于通过镜头探寻人的精神世界和内心活动,大量的推镜头的运用,仿佛要进入人的内心,再现人物头脑中的现实。虽然没有清晰的情节支撑,但是雷乃对人物内心世界和心里活动的细致刻画,看似荒诞而非理性,但是却让所有人物深刻而饱满。不时显现的睿智的幽默让影片散发出某种动人的光泽。而大量表现蒙太奇的运用,将人物内心活动和思想“霸道”的灌输给观众,虽然粗鲁但是直接明了,配合奇特的配乐,收效甚佳。全片没有大道理,只有雷乃用诗意盎然的镜头的娓娓道来,用诗歌和散文般随性的言语讲述着两位年过中年的法国男人与女人的微妙情愫。你不一定能琢磨透两位偶然邂逅的男女之间究竟是弥漫着怎样的情感,雷乃也故意用跳跃的剪辑模糊了人物关系,但是你分明能够真切的感受到在这样一部讲述邂逅与错爱的市井小品中,有着这样一种暧昧不清闪烁其间的模糊情愫氤氲开来,弥久不散。